prisse


Français

Forme de verbe

prisse \pʁis\

  1. Première personne du singulier de l’imparfait du subjonctif du verbe prendre.
    • Elle n’eut que le temps de poser ces objets sur une table, avant que je la prisse dans mes bras. — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
    • Mon directeur de Paris, homme très éclairé cependant, voulait que je prisse résolument le sous-diaconat, le premier des ordres sacrés constituant un lien irrévocable. Je refusai net. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, réédition Folio, page 174)
    • Il ne fallait pas que je prisse pour moi seule ce qui est à tous. — (Paul Claudel, L'Annonce faite à Marie, 1912, Prologue)
    • Ni l’enthousiasme fraternel, ni l’étonnement désapprobateur de mes parents n’obtinrent que je prisse de l’intérêt aux Mousquetaires… — (Sidonie-Gabrielle Colette, La Maison de Claudine, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 32)
    • Je lui donnai à entendre que sa proposition était en somme trop injurieuse pour que je la prisse en considération […] — (Maurice Dekobra, La Madone des sleepings, 1925, réédition Le Livre de Poche, page 91)
    • Ma mère, prudente et inquiète, avait insisté pour que je prisse ses coordonnées. — (Claude Lanzmann, Le Lièvre de Patagonie, Gallimard, 2009, chapitre X)

Prononciation

Anagrammes

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Eric LEFEBURE. 
La vie à Mulhouse - Mulhouse 68100
Dictionnaire : Wiktionnaire
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