odeur


Français

Étymologie

(fin XIVe siècle) Du latin odor. (XIIe siècle) odor.

Nom commun

odeur \o.dœʁ\ féminin

  1. Sensation que produisent sur l’odorat les émanations des corps.
    • Tout à coup elle s’arrêta dans l’escalier : une suave odeur de fricot venait de saisir son odorat. — (Alphonse Karr, Voyage autour de mon jardin, 1857)
    • L’odeur du riz chaud lui parvient et lui met l’eau à la bouche. — (Claudine Jacques, Le cri de l’acacia, 2013)
    • J’ai bu du Nes pendant quatre ans… cette odeur me porte au cœur, il suffit que je ferme les yeux pour revoir les quatre murs de ma cellule… — (Laurent Bénégui, Mon pire ennemi est sous mon chapeau, Julliard, 2012, chapitre 19)
    • À mesure que le rhum vieillit, il se colore, se brunit ; il prend, avec une odeur piquante, une saveur acre & desséchante, dont la nuance empyreumatique huileuse fait dire, à ceux qui n’y sont point accoutumés, que cette liqueur sent le vieux cuir. — (Antoine-François Fourcroy et Louis-Nicolas Vauquelin, Encyclopédie méthodique : Chimie et métallurgie, volume 6, 1815, page 51)
    • Les odeurs forestières, senteurs adorées par les âmes friandes de poésie à qui plaisent les mousses les plus innocentes, les cryptogames les plus vénéneux, les terres mouillées, les saules, les baumes, le serpolet, les eaux vertes d’une mare, l’étoile arrondie des nénuphars jaunes ; toutes ces vigoureuses fécondations se livrent à vos narines en vous livrant toute une pensée, leur âme peut-être. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, première partie, chapitre premier)
    • Il n’y avait plus d’air dans la cour, rien que des odeurs. C’est celle du chou-fleur qui l’emporte facilement sur toutes les autres. — (Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit, Denoël et Steele, Paris, 1932)
    • Moi aussi, les soirs trop chauds m’ont terrassée ; moi aussi, l’odeur musquée des foins, les roulades du rossignol m’ont livré à la folie, à la faute. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 10)
  2. (Plus rare) Parfum ; cosmétique parfumé.
    • Elle achetait les onguents, des pots de fard, des crayons, qui traînaient sur tous les meubles, avec des houppettes de poudre de riz et des flacons d’odeur. Ses journées, elle les passait, devant sa glace, à se maquiller, à se contempler […] — (Octave Mirbeau, Lettres de ma chaumière : La Tête coupée, A. Laurent, 1886)
  3. (Au pluriel) Parfums ; toutes sortes de bonnes senteurs.
    • Enfin, comme à dessein de le rendre plus complexe, des odeurs de caroube, de denrées coloniales, de goudron, d’air marin arrivaient puissamment du port et se mêlaient à celles qui montaient des pavés et des caves. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 42)

Synonymes

Dérivés

Vocabulaire apparenté par le sens

Proverbes et phrases toutes faites

Hyponymes

Traductions

Prononciation

Anagrammes

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Voir aussi

Néerlandais

Étymologie

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Nom commun

odeur \Prononciation ?\

  1. Parfum.

Synonymes

Taux de reconnaissance

En 2013, ce mot était reconnu par :
  • 72,7 % des Flamands,
  • 82,3 % des Néerlandais.

Prononciation

Références





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Eric LEFEBURE. 
La vie à Mulhouse - Mulhouse 68100
Dictionnaire : Wiktionnaire
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