malice


Français

Étymologie

Du latin malitia (« mauvaise qualité », « stérilité », « méchanceté », « nature mauvaise » et « ruse »), dérivé de malus (« mal »).

Nom commun

malice \ma.lis\ féminin

  1. Inclination à nuire, à mal faire, à causer de la peine.
    • Il a un fonds de malice.
    • Il a fait cela par malice, par pure malice.
    • La malice de ses discours n’épargne personne.
  2. (Théologie) Malignité.
    • La malice du péché.
    • Entendre malice à quelque chose, Y donner un sens détourné, un sens malin.
    • Il entend malice aux propos les plus simples.
  3. (Désuet) Action faite avec malice.
    • On sait toutes les malices dont il est capable.
    • C’est une malice noire, qui mérite châtiment.
    • Les bons facteurs entrent dans les cuisines, ils disent : « C’est le facteur » et les filles sont délivrées de malice. C’est parce qu’ils font bien leur métier. — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 216)
  4. Finesse, habileté, subtilité.
    • Vieux curé sans malice qui me donnâtes la communion, vous pensiez que cette enfant silencieuse, les yeux ouverts sur l’autel, attendait le miracle, le mouvement insaisissable de l’écharpe bleue qui ceignait la Vierge ? N’est-ce pas ? J’étais si sage !… — (Colette, Les Vrilles de la vigne, 1908)
    • C'est finalement auprès des périodiques contestataires que la malice de mes dessins est la plus appréciée, une activité d'illustrateur populaire qui me procure, outre des revenus inattendus, célébrité et liberté de ton. — (Richard Di Domenico, Moi, Lautrec / docteur litho - mister ribaud, Éditions Phi, 2021)
    • Il s’est tiré de ce mauvais pas avec malice.
    • Il a mené cette affaire avec malice.
    • Il a fait une réponse pleine de malice.
    • C'était un vieil artiste de la vigne, un virtuose du cépage. Il portait sur ses traits la marque de ses dons : le nez était celui d'un dégustateur à papilles affinées, l'œil portait en son coin des sillons délicats burinés par le soleil, l'application au travail et la malice du jugement. — (Maurice Bedel, Le mariage des couleurs, 1951, I, 2)
  5. Disposition à la plaisanterie.
    • Il y a de la malice dans sa physionomie, dans son regard, dans son sourire.
  6. (Désuet) (Par extension) Action faite, parole dite dans la seule intention de plaisanter, de se divertir.
    • M. Paul, que cette malice cousue de fil blanc laissait insensible, sourit, hocha la tête, plissa drôlement son petit œil et répondit : […]. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
    • Ne vous fâchez pas : c’est une malice qu’on vous a faite.
    • Une malice sans méchanceté.
    • Il nous a dit mille malices fort spirituelles.

Dérivés

Apparentés étymologiques

Vocabulaire apparenté par le sens

Traductions

Traductions à trier

Prononciation

Anagrammes

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Voir aussi

Références

Ancien français

Étymologie

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Nom commun

malice *\Prononciation ?\ masculin

  1. Malice.
    • Aucun malisse certes vous i pensés — (Hervis de Metz, édition de E. Stengel, p. 334, 1200-25. Dans les variantes en bas de la page malice.)

Variantes

Dérivés dans d’autres langues

Références

Anglais

Étymologie

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Nom commun

malice \ˈmæ.lɪs\

  1. Malice.

Prononciation





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Eric LEFEBURE. 
La vie à Mulhouse - Mulhouse 68100
Dictionnaire : Wiktionnaire
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