fort \fɔʁ\
Être fort comme un roc.
Avoir une forte constitution.
Il n’est pas assez fort pour porter tout cela.
Vous aurez affaire à forte partie.
Un homme est bien fort quand il a pour lui la conscience.
La raison du plus fort.
Colle forte.
Cette toile est forte, elle durera longtemps.
De fortes murailles.
Cet arbre est déjà fort.
Une planche qui n’est pas assez forte.
Avoir la jambe forte, la main forte, etc.
Cet élève est fort en histoire, en mathématiques, en anglais.
Il n’est pas assez fort pour traiter un pareil sujet.
Être fort aux échecs.
Je ne joue pas contre vous, vous êtes beaucoup plus fort que moi.
C’est une des plus fortes têtes du conseil, de l’assemblée.
Avoir la tête forte, se dit de quelqu’un qui porte bien le vin, qui peut en boire beaucoup sans en être incommodé.
— Je ne me fâche pas, grogna-t-il. Mais je connais les gens. Quand c’est pour demander, ils sont forts. Quand c’est pour rendre service, ils ne sont plus là.— (Bernard Clavel, Les Fruits de l’hiver, chapitre 26, Robert Laffont, 1968)
« L’alcool fort est déjà très taxé. Ce n'est pas moi qui vais augmenter le prix du cognac ou de l'armagnac », explique le ministre.— (Coralie Cathelinais, Pour le ministre de l’agriculture, "le vin n'est pas un alcool comme les autres", BFM TV, 16 janvier 2019)
Forte pluie.
Forte douleur.
Le coup de tonnerre fut si fort que les vitres en tremblèrent.
Donner une forte impulsion.
C’est un fort acheteur.
Une forte maison.
Avoir une forte inclination pour quelque chose.
Cela fit une forte impression sur son esprit.
Une forte colère.
Cela est fort, un peu fort, voilà qui est fort, se dit d’une chose qui étonne désagréablement, qui paraît extraordinaire, difficile à croire ou dure et offensante.
C’est un homme qui a l’âme grande et forte.
La femme forte de l’écriture.
Ville forte.
Place forte.
Une forte troupe d’ennemis.
Un fort parti d’opposition.
L’armée ennemie, plus forte de moitié que la nôtre.
Vous lui donnez là une forte tâche.
Une forte somme.
Une forte dose.
Appuyer sur les temps forts.
Cette raison-là est bien plus forte que l’autre.
C’est un des plus forts arguments pour prouver l’immortalité de l’âme.
Une forte objection.
Un nombre plus fort qu’un autre.
Si l’on a des devoirs envers l’humanité, à plus forte raison en a-t-on envers sa patrie.
Une expression forte.
Un style fort et concis.
L’épithète est un peu forte.
Cet officier avait dans sa compagnie quelques fortes têtes, qu’il a fallu mettre à la raison.
Il fait l’esprit fort.
Les prétendus esprits forts.
Fort des très nombreuses observations que j'ai recueillies (80 à l'heure actuelle), je récuse absolument la syphilis comme facteur de mongolisme.— (Bulletin de la Société de pédiatrie de Paris, vol. 19-20, Paris, 1921, p. 194)
Être fort des reins.
Cette armée est forte en infanterie.
Les ennemis sont plus forts en nombre.
Une armée forte de cent mille hommes.
Être fort en raisons.
Ils étaient forts de nos divisions.
Être fort de la protection de quelqu’un.
Forts de leurs longues expériences, les anciens inspirent humilité et respect.
fort \fɔʁ\
Frappez fort.
Heurtez plus fort.
Poussez fort.
Il nie fort et ferme.
Il crie de plus en plus fort.
Frappez de plus fort en plus fort.
La nuit vint. Il observa avec une joie qui lui enleva un poids immense de dessus la poitrine, qu’elle serait fort obscure.— (Stendhal, Le rouge et le noir, 1830, réédition Gallimard, 2020, page 106)
Il pleut fort.
Elle lui plaît fort. — Cette entreprise lui tient fort au cœur. — J’ai cela fort à cœur.
Il en a été fort surpris. — Cet ouvrage est fort estimé des savants. — Il est fort au-dessus de l’ordinaire.
fort \fɔʁ\ masculin
Le sanglier est dans son fort.
Relancer une bête dans son fort.
L’histoire est son fort.
C’est le prendre par son fort que de le mettre sur la géométrie.
Connaître le fort et le faible d’une affaire.
— Et d’où peuvent-ils venir ces dangers ? Il est assez difficile de les prévoir quand on ne connaît pas le fort et le faible de cette situation, ce qui est précisément mon cas.— (Hector Malot, Un mariage sous le Second Empire, 1873)
Au cours d’un meeting décidé en urgence et qui se tint place Saint-Germain-des-Prés, à Paris, j’eus la surprise de voir arriver Pierre Vidal-Naquet, dont l’amour de Sion n’était pas le fort. Mais il éprouvait comme nous tous qu’Israël courait un péril majeur et il ne le tolérait pas.— (Claude Lanzmann, Le Lièvre de Patagonie, Gallimard, 2009, chapitre XVII)
Au fort de la tempête.
Il est dans le fort de sa maladie.
Un homme dans le fort de sa passion.
Il s’élança courageusement au fort de la mêlée.
Garder son sang-froid au fort du danger.
Le fort d’une voûte, d’une épée
S’enfoncer dans le fort du bois.
Là-bas, sur l’autre berge, les forts du port Saint-Nicolas déchargent des cargaisons de cornes de bœuf, [...].— (Anatole France, Le Crime de Sylvestre Bonnard, Calmann Lévy, Paris, 1881, page 193)
C’était un fort de la Halle ; il était d’une taille herculéenne, large d’épaules comme l’Atlas.— (Mémoires de Monsieur Claude, chef de la police de sûreté sous le second empire, tome II, Jules Rouff et Cie, Paris, 1884, page 1386)
[…], il avait chaussé de gros souliers à clous et il s'était coiffé d'un chapeau à larges bords comme les forts de la halle.— (Fortuné du Boisgobey, Double-Blanc, tome 2, Paris : chez Plon & Nourrit, 1889, p. 113)
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fort \fɔɐ̯t\
fort \Prononciation ?\ masculin ou masculin et féminin identiques
fort masculin
fort
fort \fɔːt\ (Royaume-Uni) ou \fɔɹt\ (États-Unis)
fort [ˈfɔɾt]
fort \Prononciation ?\
fort \fɔʈ\ ou \fɔrt\
fort \fʊʈ\ ou \fʊrt\
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Eric LEFEBURE.
La vie à Mulhouse - Mulhouse 68100
Dictionnaire : Wiktionnaire
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