confiteor


Français

Étymologie

(1205). Du latin confiteor (« je confesse »).

Nom commun

confiteor \kɔ̃.fi.te.ɔʁ\ masculin invariable

  1. Prière de la liturgie catholique.
    • La Marquise.– Bénissez moi, mon père, parce que j’ai péché.
      Le Cardinal.– Avez-vous dit votre
      Confiteor ?
      — (Alfred de Musset, Lorenzaccio, 1834, acte II, scène 3)
    • Confiteor ! dit Caderousse en passant le diamant à son petit doigt — (Alexandre Dumas, Le Comte de Monte-Cristo, édition de G. Sigaux, 1981 (date de l’édition), volume 2, page 1020. En italiques dans l'original)
    • Frénétiquement il se baisse, se relève, esquisse les signes de croix, les génuflexions, raccourcit tous ses gestes pour avoir plus tôt fini. À peine s’il étend ses bras à l’Évangile, s’il frappe sa poitrine au confiteor. — (Alphonse Daudet, Les trois messes basses, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, réédition Le Livre de Poche, 1974, page 200)
    • U se diphtongue en ou dans un grand nombre de cas. […]. Aujourd'hui la tendance est si bien enracinée qu'en récitant le Confiteor, nos enfants disent mea keulpa, mea maxima keulpa. — (E. de Chambure, Glossaire du Morvan, Paris, H. Champion & Autun, Dejussieu père & fils, 1878, page 23. En italiques dans l'original)
    • Je m'agenouillai devant lui et me signai.
      – Il vaut mieux que tu me racontes ça en confession, me dit-il.
      Confiteor
      Il s'agenouilla à son tour.
      — (Henri Bosco, L’Âne Culotte, 1937)
    • Raoul, qui ne savait plus son confiteor, marmonna n’importe quoi, mais de grand cœur. — (Daniel Boulanger, Le chemin des caracoles, Laffont, 1966, réédition Le Livre de Poche, page 91)
    • Maxime exècre les remords humides et les confiteor, mais il était trop malheureux, ce jour-là, pour douter de la sincérité d’autrui. — (Pierre Moustiers, Demain, dès l’aube, 2005)

Variantes

Traductions

Prononciation

Voir aussi

Références

Latin

Étymologie

Dérivé de fateor (« avouer, reconnaître, proclamer »), avec le préfixe con-.

Verbe

cōnfiteor, infinitif : cōnfitērī, parfait : cōnfessus sum \Prononciation ?\ transitif (voir la conjugaison)

  1. Avouer, reconnaître.
    • Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
  2. Confesser, faire confession de.
    • Confíteor unum Baptísma
      in remissiónem peccatórum.
      Et exspécto resurrectiónem mortuórum,
      et vitam ventúri sǽculi.
      — (Symbolum Nicænum)
      Je reconnais un seul baptême pour le pardon des péchés.
      J’attends la résurrection des morts, et la vie du monde à venir.
  3. Dévoiler, indiquer.
    • in confessum venire, — (Pline)
      être incontestable, être reconnu, être évident.

Note : Par convention, les verbes latins sont désignés par la 1re personne du singulier du présent de l’indicatif.

Dérivés

Dérivés dans d’autres langues

Références





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Eric LEFEBURE. 
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Dictionnaire : Wiktionnaire
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